Actus Trail

OCC [Live] : Jim Walmsley, Peter Engdahl et Sam Hendry en tête après 5km

Point course après 5 km : un trio aux commandes sur l’OCC.
Après 5 km de course, l’OCC (Orsières–Champex–Chamonix) s’anime déjà: Jim Walmsley, Peter Engdahl et Sam Hendry mènent un rythme soutenu et occupent les premières positions. Le départ depuis Orsières favorise généralement un tempo élevé sur bitume et piste roulante avant les premières rampes ombragées vers Champex-Lac, et le scénario se confirme. L’organisateur a annoncé un léger ajustement du tracé, sans bouleverser la physionomie globale de l’épreuve: le profil reste nerveux, les sentiers sont rapides entrecoupés de côtes qui piquent, et la gestion de l’intensité dès les premiers kilomètres sera décisive pour la suite.

Qu’implique un leadership au 5e km sur l’OCC ?

Sur cette distance d’environ 55 km, se placer tôt évite les bouchons à l’entrée des singles et permet d’imposer son rythme dans les premières montées. Le trio de tête joue exactement cette carte: garder la visibilité, contrôler les trajectoires sur les sections techniques et limiter les à-coups d’allure. À ce stade, les écarts restent généralement contenus; ils se creusent plutôt dans la seconde moitié, quand les quadriceps commencent à accuser les enchaînements de descentes et que les montées vers la vallée de Chamonix réclament un effort soutenu mais mesuré.

Parcours légèrement modifié : ce qui change et ce qui ne change pas

La communication officielle évoque un parcours « légèrement modifié ». Concrètement, sur l’OCC, ce type d’ajustement intervient souvent pour des raisons de sécurité (travaux forestiers, entretien de sentier, précipitations récentes) et ne change pas la nature de la course. Le terrain reste majoritairement en sous-bois et prairies alpines, avec des portions rapides entrecoupées de grimpettes franches. Les points clés restent inchangés dans l’esprit: montée progressive vers Champex-Lac, enchaînements vallonnés jusqu’au versant valaisan puis bascule vers la vallée de Chamonix. L’ultime passage par la crête et la montée vers La Flégère, s’il est confirmé, joue habituellement le rôle de juge de paix, où le moindre déficit d’énergie se paie cash au-dessus de 1 800 m d’altitude.

Lecture de course: Walmsley, Engdahl, Hendry

Jim Walmsley, vainqueur de l’UTMB 2023, sait exploiter les portions roulantes pour faire parler sa foulée et mettre ses concurrents sous pression en descente. Son défi du jour sur un format plus court: ne pas surconsommer dans les premières montées, afin de garder de la force pour les secteurs techniques avant Chamonix. Le Suédois Peter Engdahl, lauréat de la CCC 2022, est réputé pour sa régularité métronome et son efficacité en relance: idéal pour un tracé qui alterne singles fluides et secteurs cassants. Quant à Sam Hendry, profil explosif des courses de montagne modernes, il excelle sur les changements d’allure et pourrait trouver dans cette OCC un terrain parfait pour jouer sa carte dans les 20 derniers kilomètres.

Stratégie et gestion de l’intensité sur les 10 premiers kilomètres

Les 10 premiers kilomètres conditionnent la journée: un départ trop agressif entame les réserves de glycogène et surcharge les quadriceps, surtout si la météo impose une humidité marquée sur le sol et un air encore frais au départ. À l’inverse, un placement trop prudent augmente le risque de bouchons dans les singles et impose des variations d’allure énergivores. Les leaders actuels optent pour un tempo de contrôle: cadence régulière, bâtons encore rangés pour la plupart, alimentation précoce (gels/liquides) afin de stabiliser la glycémie avant les successions de montées. La clé est d’éviter l’acidification dans la première vraie bosse tout en maintenant le contact visuel avec les poursuivants.

Sections à venir: où la course peut basculer

À mesure que l’on s’approche de Champex-Lac, les chemins deviennent plus sélectifs: racines, courtes marches, épingles qui brisent le rythme. Dans la seconde moitié, les longues descentes rapides alternent avec des montées soutenues qui ne pardonnent pas les approximations de nutrition. Historiquement, les écarts les plus significatifs se créent sur la dernière grande montée et la transition vers les balcons du massif, avant l’ultime plongée sur Chamonix. Si le sol est sec, les coureurs les plus à l’aise en descente pourront convertir leur technique en secondes gagnées; si le terrain est gras, l’équilibre et le placement du pied primeront, favorisant les profils agiles.

Gestion matérielle: choix de chaussures et bâtons

Sur l’OCC, la majorité des élites optent pour une chaussure de trail dynamique (drop modéré, rocker prononcé) afin de tirer parti des portions roulantes tout en gardant du grip sur les singles forestiers. Les crampons intermédiaires suffisent dans la plupart des conditions; les semelles trop agressives pénaliseraient la transition route/piste. Les bâtons, souvent rangés jusqu’aux premières vraies pentes, deviennent utiles lorsque la pente dépasse durablement 12–15 %, notamment sur les montées soutenues avant la vallée de Chamonix. Un gilet 3–5 L permet d’emporter l’hydratation et la nutrition sans ballotement, avec une poche frontale dédiée aux emballages usagés pour un ravitaillement express et propre.

Enjeux pour la suite: qui a l’avantage ?

Le trio Walmsley–Engdahl–Hendry a l’avantage d’imposer le tempo et de choisir les trajs, mais la course est encore longue. Les poursuivants, souvent cachés à quelques encablures, bénéficient de l’aspiration mentale sans supporter la pression de la tête. Tout se jouera dans la capacité à garder une allure économique, à absorber les micro-variations de terrain et à sortir des ravitaillements avec un plan nutritionnel clair pour la dernière heure de course. La gestion de la descente finale, quand les quadris sont entamés, départagera probablement des écarts qui paraissent minimes au 5e kilomètre.

Suivre l’OCC en direct: splits et cartographie

Pour un suivi fiable des positions et des temps de passage, appuyez-vous sur la plate-forme officielle UTMB Live. Les relevés aux tapis (mats) donnent la hiérarchie réelle au-delà des impressions visuelles fournies par les caméras mobiles, parfois décalées ou localisées sur une portion spécifique. Pensez à croiser cartes, splits et évolution des allures: une baisse soudaine de vitesse en montée ou un arrêt prolongé au ravitaillement est souvent le premier signal d’un retournement de course. Pour le public sur place, privilégiez les points autorisés et respectez les zones coureurs afin d’éviter toute gêne sur des sentiers parfois étroits.

À retenir après 5 km

Le départ de l’OCC confirme sa réputation: rapide, exigeant techniquement à mesure que l’on s’élève, et impitoyable avec celles et ceux qui négligent la gestion d’allure. Jim Walmsley, Peter Engdahl et Sam Hendry occupent la tête avec maîtrise, dans un contexte de parcours légèrement modifié qui ne change pas l’ADN de la course. Les sections à venir offriront suffisamment de terrain pour renverser la table, mais les trois leaders ont déjà montré une intention claire: contrôler, économiser, puis accélérer au moment opportun. La suite promet un bras de fer tactique où la fraîcheur musculaire, la précision de pied et la constance nutritionnelle feront la différence jusqu’à l’arche à Chamonix.

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TDS : Casquette verte, une crise d’asthme qui arrive au mauvais moment

La TDS, Sur les Traces des Ducs de Savoie, est l’une des courses phares de l’UTMB Mont-Blanc. Son profil la rend plus sauvage et technique que la CCC ou l’UTMB : environ 145 km pour près de 9 000 à 9 500 m de dénivelé positif selon les variantes, de longs passages au-dessus de 2 000 m d’altitude et des sections nocturnes exposées au froid, au vent et à la poussière. En 2025, les conditions de fin d’été sur les crêtes et cols alpins ont une nouvelle fois rappelé l’importance de la gestion respiratoire. Dans ce cadre, Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte, a subi en pleine course une crise d’asthme qui a brisé ses ambitions de performance, transformant son objectif initial en un combat pour la maîtrise de l’effort et la sécurité.

Figure populaire du trail, Casquette Verte est réputé pour son sens du rythme, sa lucidité tactique et sa capacité à garder le sourire dans l’adversité. Ce jour-là, la montagne a imposé ses lois : dans un environnement froid, sec et poussiéreux, la ventilation soutenue propre au trail technique a favorisé un bronchospasme d’effort. Résultat : la course s’est réécrite au fil des minutes, avec l’obligation de ralentir drastiquement, de s’arrêter pour tenter de calmer la respiration et de consulter la stratégie avec l’équipe d’assistance et le staff médical de l’organisation.

Crise d’asthme en course : les déclencheurs typiques sur la TDS

Sur une épreuve comme la TDS, plusieurs facteurs se conjuguent pour augmenter le risque de crise d’asthme ou de bronchospasme d’effort. L’altitude diminue la densité de l’air et accentue la ventilation minute pour un même effort, ce qui assèche les voies respiratoires. La nuit, les températures chutent souvent entre 0 et 5 °C au-dessus de 2 000 m : l’air froid et sec est irritant. Ajoutez-y la poussière soulevée sur les sentiers, parfois dans des files de coureurs, et une hyperventilation prolongée sur de longues ascensions techniques. Ce cocktail est redoutable pour les bronches fragiles ou simplement sensibilisées par la fatigue et un éventuel rhume récent.

Concrètement, la crise se manifeste par une sensation d’oppression, une respiration sifflante, une difficulté à expirer et une chute nette de l’allure pour une fréquence cardiaque paradoxalement élevée. Sur le terrain, chaque pas devient un compromis entre l’envie d’avancer et la nécessité de retrouver un flux ventilatoire efficace. Sans prise en charge rapide et adaptée, l’écart sur les chronos s’ouvre en quelques dizaines de minutes et l’objectif de performance s’éloigne irrémédiablement.

Impact immédiat sur la performance et décision sportive

Pour Casquette Verte, l’épisode a instantanément coupé l’élan. L’économie de course s’effondre car la dépense énergétique explose pour compenser la limitation ventilatoire. La montée des lactates s’accélère, la foulée se casse, et la mécanique s’ankylose. Dans ce contexte, la meilleure décision n’est plus de “s’arracher”, mais de gérer : couper l’intensité, se mettre à l’arrêt si nécessaire, se couvrir pour réchauffer l’air inspiré, boire de petites gorgées, et attendre l’effet des médicaments si un bronchodilatateur de secours est disponible. La priorité redevient la santé, puis le déplacement en sécurité jusqu’à une zone d’assistance ou un poste médical.

Que faire pendant la crise : protocole pratique sur sentier

La première règle est de diminuer l’effort immédiatement. Se placer à l’écart du flux, desserrer le gilet, se pencher légèrement en avant, caler une expiration longue sur deux pas pour un pas d’inspiration (rythme 2:1) pour forcer la vidange pulmonaire. Protéger les voies aériennes avec un buff sur la bouche et le nez afin d’humidifier et tiédir l’air. Si un inhalateur de secours est transporté, l’utiliser conformément à la prescription (puffs espacées de 30 à 60 secondes), puis attendre quelques minutes en marchant très lentement, sans relancer tant que la sensation d’étau thoracique persiste.

Hydrater par petites gorgées tièdes si possible, éviter les boissons glacées. Prévenir l’assistance via le téléphone si l’organisation l’autorise, ou demander de l’aide à un bénévole ou à un coureur présent. Sur l’UTMB Mont-Blanc, les postes de secours mobiles et les bases-vie disposent de personnels formés ; mieux vaut rejoindre ces points prudemment que se relancer au risque d’un rebond de la crise.

Cadre médical et antidopage : ce que dit la réglementation

Concernant les médicaments, les bronchodilatateurs de type salbutamol sont tolérés en compétition dans certaines limites. Il faut respecter la réglementation de l’AMA et se renseigner en amont sur les besoins éventuels d’une AUT (Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutiques) selon la molécule, la dose et la voie d’administration. Les coureurs doivent conserver leurs prescriptions et pouvoir justifier tout usage en cas de contrôle. Pour référence, consultez le site de l’UTMB Mont-Blanc et la Liste des Interdictions de l’AMA: UTMB Mont-Blanc et WADA Prohibited List.

Prévention ciblée pour la TDS : de la ligne de départ aux cols

La prévention commence avant le départ. Échauffement respiratoire progressif de 15 à 20 minutes, premières côtes en-dessous du seuil, pas de relance à froid. En altitude, accepter un tempo plus doux que d’habitude, avec des micro-pauses programmées pour garder de la marge ventilatoire. Côté équipement, un buff ou un demi-masque coupe-vent est un allié puissant de nuit, une couche thermique facile à enfiler limite la vasoconstriction des voies aériennes, des bâtons aident à stabiliser l’allure et à répartir la charge sur le haut du corps, favorisant une respiration plus haute et plus ample.

La nutrition a aussi son rôle : éviter les aliments qui favorisent le reflux (gras, très sucrés) juste avant une longue montée, préférer des apports fractionnés, surveiller l’hydratation avec une boisson légèrement tiède lorsqu’elle est disponible. Enfin, disposer d’un plan B clair avec son assistance sur les points autorisés par l’organisation permet d’adapter l’objectif à la réalité du jour, sans forcer le destin.

Leçons pour les traileurs et suite pour Casquette Verte

L’épisode de Casquette Verte sur la TDS 2025 rappelle que l’asthme d’effort peut toucher même des athlètes très entraînés. La clé réside dans la préparation (médicale et matérielle), l’anticipation des conditions de course et l’humilité tactique. Un jour où les bronches disent non, la meilleure victoire reste de rester lucide, de respecter les signaux et de préserver l’avenir. La saison est longue : mieux vaut perdre une bataille que la guerre.

Pour la suite, la priorité passe par un bilan médical afin d’ajuster le traitement de fond si nécessaire, d’identifier d’éventuels déclencheurs intercurrents (infection, allergènes, pollution) et de planifier une reprise progressive. Les fans pourront suivre ses actualités et son état sur ses réseaux sociaux, où il partage souvent coulisses et apprentissages après course. Pour ses mises à jour, consultez par exemple son compte: Instagram de Casquette Verte. Quoi qu’il en soit, ce contretemps n’enlève rien à sa combativité ni à la puissance de la TDS, qui exige autant de poumons que de jambes.

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UTMB World Series : Un premier trail au Québec rejoins le circuit UTMB

Le calendrier international s’enrichit d’une nouvelle étape nord-américaine avec l’entrée du Boréalis Mont-Tremblant au sein des UTMB World Series, programmé du 14 au 16 août 2026. Situé à environ 130 km au nord-ouest de Montréal, au cœur des Laurentides, cet événement devient le premier trail au Québec à intégrer officiellement le circuit UTMB World Series selon l’annonce faite pour 2026. Pour les traileurs et traileuses de la province, cela signifie un accès local à des Running Stones, la monnaie de qualification pour le tirage au sort des UTMB Finals (OCC, CCC, UTMB) à Chamonix.

Concrètement, l’arrivée d’une manche UTMB World Series à Mont-Tremblant va catalyser l’écosystème trail québécois : professionnalisation de l’organisation, standardisation de l’expérience coureur (sécurité, balisage, live tracking), et visibilité internationale accrue pour des sentiers qui allient forêts denses, monotraces techniques et pistes de ski aux profils variés. Pour la communauté, c’est la promesse d’un rendez-vous annuel majeur, accessible en drive depuis Montréal, tout en répondant aux codes de l’UTMB en matière de formats de course, de services et de qualification.

Formats de course et Running Stones : à quoi s’attendre

Sans dévoiler toute la carte, un événement UTMB World Series s’articule habituellement autour des catégories 20K, 50K, 100K et parfois 100M. Chaque catégorie attribue des Running Stones aux finishers (à titre indicatif dans le cadre UTMB World Series : 1 pour 20K, 2 pour 50K, 3 pour 100K, 4 pour 100M). Le Boréalis Mont-Tremblant devrait s’appuyer sur un terrain signature des Laurentides : un mélange de singletracks forestiers aux racines apparentes, de rocailles granitiques, de sections roulantes en chemins forestiers, et de passages sur pistes de ski offrant de longues montées et descentes linéaires.

Les parcours ont de fortes chances d’exploiter les reliefs du versant de la station et des zones naturelles alentours. Des segments ombragés alterneront avec des portions plus exposées au vent sur les hauteurs. Les formats les plus longs pourraient comporter des sections en nocturne, rendant essentielles la maîtrise de l’allure à la lampe frontale et la gestion de l’alimentation sur de longues durées. Le schéma de ravitaillements suit généralement la logique UTMB : points espacés de manière cohérente avec le terrain, proposant eau, boissons énergétiques, produits salés/sucrés, et assistance limitée selon le règlement.

Conditions météo et terrain en août

Mi-août dans les Laurentides, les températures oscillent souvent entre la fraîcheur matinale (10–14 °C) et des après-midis plus chauds (22–26 °C), avec une humidité notable. Les orages d’été sont possibles et peuvent rendre les pierres et racines glissantes. Anticipez un grip polyvalent (crampons 4–5 mm), une veste imper-respirante vraiment étanche, et des bâtons s’ils sont autorisés sur les longues distances. La gestion thermique (casquette, glace au ravito, électrolytes) sera clé, de même que la prévention des frottements par temps humide. À proximité de zones humides, les moustiques peuvent persister en soirée : spray répulsif dans le sac d’assistance bienvenu.

Accès, hébergements et logistique

Depuis Montréal, Mont-Tremblant se rejoint en 1 h 30 à 1 h 45 par l’autoroute 15 Nord, puis la 117. L’accès sans voiture est plus contraint : quelques liaisons par bus existent mais restent limitées en fréquence. Les hébergements sont nombreux sur le versant station (hôtels, condos, chalets) et dans les villages voisins. La haute saison estivale et l’effet d’attraction UTMB World Series imposent de réserver tôt. Côté accompagnants, le site propose remontées mécaniques, village piétonnier et activités plein air, idéal pour suivre les athlètes sur plusieurs points. Le site touristique officiel de la station, Tremblant, recense hébergements et services.

Inscriptions et dossards UTMB World Series

Le schéma d’inscription des courses UTMB World Series comporte généralement une phase de priorité, puis une ouverture grand public jusqu’à épuisement des dossards. Les Running Stones ne servent pas à “acheter” un dossard sur les épreuves World Series, mais à entrer au tirage des UTMB Finals. Attendez-vous à un règlement aligné sur les standards UTMB (matériel obligatoire, autosuffisance partielle, contrôle anti-dopage, politique d’assistance). Au Québec, le certificat médical n’est pas requis par la loi pour participer à un événement, mais une décharge de responsabilité et une preuve d’identité sont habituellement demandées. Référez-vous aux pages officielles sur utmb.world pour les modalités 2026.

Préparation spécifique Mont-Tremblant

Le terrain impose une foulée agile et une tolérance à la relance. Intégrez des séances de descentes longues sur pentes herbeuses ou pistes de ski pour travailler la résistance excentrique. Les enchaînements de côtes moyennes (3 à 8 minutes) sur terrain irrégulier sont pertinents pour le 20K/50K, quand les formats 100K+ gagnent à inclure des back-to-back longs sur terrain varié. L’humidité exige une stratégie hydrique robuste : double flasque, électrolytes planifiés, contrôle du sodium et test des apports en conditions chaudes. Un bloc de reconnaissance sur place, même partiel, permet d’ajuster le choix de chaussures, de bâtons et de vestes selon la réalité des sentiers.

Stratégie de course et matériel

Visez une gestion d’allure conservatrice sur les premières ascensions et les monotraces techniques. Sur sols mouillés, raccourcissez la foulée et abaissez votre centre de gravité. Prévoyez une lampe frontale fiable pour les formats avec nuit, une veste réellement imperméable (coutures étanchées), une couche intermédiaire légère, une couverture de survie, un sifflet et un téléphone chargé, conformément aux standards UTMB. Les bâtons peuvent aider à économiser les quadriceps sur les longues descentes herbeuses ou les chemins de ski.

Ce que cette étape change pour le trail québécois

Au-delà de l’épreuve elle-même, l’ancrage d’une manche UTMB World Series à Mont-Tremblant donnera un coup d’accélérateur à la professionnalisation des courses locales, à la venue d’athlètes internationaux et à la création de passerelles vers Chamonix. Pour les coureurs de la région de Montréal et des Laurentides, l’accès direct à des Running Stones entre le 14 et le 16 août 2026 représente une opportunité rare de planifier une montée en puissance sportive sans multiplier les déplacements lointains. Avec un terrain exigeant mais lisible, une logistique facile d’accès et un cadre estival attractif, Boréalis Mont-Tremblant s’annonce comme un rendez-vous phare du calendrier trail au Québec.

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